Jake Lightburn
3 min readFeb 28, 2021

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Peut­-on parler d’une crise de la masculinité au sein de la société francaise dans la Troisième Republique?

Oui, absolument. Au cours de cette periode tumultueuse, la France a lutté pour faire face aux menaces non seulement comme un pays, mais aussi comme des individus, et plus specifiquement, comme des hommes. Ces menaces ont révélé indirectement les insécurités de la masculinité française. Et évidemment, cela pose une question simple: pourquoi? Bien qu’il y ait de nombreux aspects de cette problematique, je vais explorer le lien intrinsèque entre la guerre et la virilité française qui a provoqué, à mon avis, une crise de la masculinité.

Tout d’abord, si on adhere à la definition sur l’écran, en raison des caracteristiques similaires, on considerait la guerre comme ‘le meilleur test de la virilité’, selon Brandon Moblo. Ainsi, il n’est guère étonnant que la France ait associé son résultat dans une guerre à la masculinité de ses soldats. À cet effet, lorsque l’homme français était affronté aux horreurs de la guerre moderne, il ne pouvait pas etre à la hauteur des attentes de la société. Ainsi, il paraissait dégénérative et il a été effectivement émasculé et on peut dire que la défaite et la capitulation conduisaient à une crise de la masculinité et un echec imaginaire au sein de la société française.

Donc, la France reconstruisait l’ideal de la masculinité à travers d’une variété de manières par exemple, après la guerre franco­allemande, l’élite reprenait le duel afin de se centrer la masculinité hégémonique sur la classe et la civilisation, plutôt que l’accomplissement masculin. Comme ceci, l’ideal d’un homme estimé a remplacé le soldat hyper­agresif.

Cependant, ultérieurement au cours de la Première Guerre mondiale, la sexualité indiscipliné que le gouvernement avait encouragé, et le péril vénérien consécutif, ont détruit l’homme estimé. Ainsi, la France a promu l’idéal d’un corps masculin en bonne santé pour inverser les consequences de la sexualité indiscipliné et pour empêcher une autre menace au corps masculin et, c’est­à­dire, à cause de l’étendue dont la masculinité a été enracinée dans la société française, une autre menace metaphorique à la France.

En outre, comme une extension a cela, l’ideal d’un homme familial a été vendu aux soldats traumatisés comme un retour à la paix après la devastation de la Seconde Guerre mondiale. Toutefois, cela ne pouvait pas être réalisé parce que le traumatisme a été perçue comme un choix conscient et par conséquent, un soldat traumatisé a été identifié comme un embusqué lâche et encore, efficacement émasculé.

Pour conclure, le lien fondé entre la guerre et la masculinité était très influent dans la provocation d’une crise de la masculinité à tel point que si l’une échouait, l’autre échouerait aussi. De plus, chaque tentative à inverser les effets de la guerre a crée des modes contradictoires de la masculinité hégémonique et en fait, on peut dire qu’ils étaient responsables, dans une certaine mesure, pour la crise soi­meme. Dans ce sens, Vincent Cespedes a dit que ‘la masculinité d’hier entretenait un rapport étroit avec la paranoïa’ Après tout, il y a une difference entre la virilité et l’infection virile, plein de vanité et de peur de perdre et comme Cespedes a dit: ‘une virilité entière peut vivre son corps comme une évidence, sans éprouver le besoin d’en exhiber la masculinité’.

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